La filière française
L’amandier fait partie
du patrimoine gustatif du midi.
L’amandier, cultivé depuis l’antiquité en Provence et Languedoc, fait partie du paysage et du patrimoine gustatif du midi.
Il y avait 12 000 Ha d’amandiers en Provence après la deuxième guerre mondiale, et le cours de l’amande était fixé à Aix-en-Provence, capitale du calisson. Ces vergers étaient plantés avec d’anciennes variétés très sensibles au gel de printemps, et ont été dévastés par le grand gel de février 1954 où la température a chuté jusqu’à -20°C à Aix-en-Provence.
La filière française se développe lentement depuis 10 ans environ, avec un peu plus de 1000 producteurs en Provence, en Occitanie, en Corse, dans la Drôme et l’Ardèche. Le recensement agricole de 2020 fait état de 2 300 Ha de vergers d’amandiers déclarés, ce qui indique un verger moyen de très petite taille et une offre atomisée. Ces petits vergers ne permettent pas d’investir dans une machine à récolter ou un séchoir. La production moyenne à maturité (environ 2 tonnes par verger) n’atteint pas un niveau suffisant pour intéresser un acheteur significatif. C’est la raison pour laquelle nous nous efforçons de structurer la filière en achetant la récolte de ces petits vergers pour agréger l’offre et trouver un débouché commercial.
Les syndicats de producteurs et les principaux acheteurs sont regroupés dans l’association interprofessionnelle France Amande, dont l’objectif est de développer et de valoriser la filière.